Plaisir masculin et féminin : sommes-nous si différents ?

Plaisir, orgasme, zones érogènes … Vous vous posez des questions sur le plaisir ? Parce que les hommes et les femmes sont différents, et que ces différences sont souvent la source de malentendus dans un couple … Sitedeplancul.info  vous dit tout sur le plaisir, sans tabou.

Les hommes viendraient de Mars, les femmes de Vénus, et si c’était vrai ? Nous allons passer au crible 5 idées reçues et voir si elles se confirment.

Idée reçue N°1 : Le sexe, c’est comme le vélo, plus on pratique, meilleur on est …

La réponse : VRAI ET FAUX

Avec l’expérience, on est plus à l’aise. D’ailleurs, avec le recul, quand on se rappelle sa « première fois », on se rend compte que c’était rarement génial. En cause : l’émotion, le stress, l’angoisse de mal faire, de ne pas être à la hauteur… Des angoisses balayées grâce à la complicité qui se développe avec le temps dans un couple.

Toutefois, en ce qui concerne les hommes, il peut arriver que la mécanique connaisse des ratés passé 50 ans. C’est physiologique. Et même si des traitements modernes comme le Viagra permettent aux hommes d’avoir une vie sexuelle de qualité jusqu’à parfois plus de 80 ans… les hommes et les femmes ne sont pas forcément synchros.

C’est prouvé scientifiquement.

Il est au top à 25 ans … avec l’âge, les pannes deviennent plus fréquentes, les érections de moins bonne qualité.

Elle est au top à la quarantaine. Les femmes mûres connaissent mieux leur corps et savent apprivoiser le plaisir. Plus sûres d’elles-mêmes, elles osent lâcher prise, un abandon indispensable au plaisir.

Alors que faire ?

Option 1 : Comme Claire Chazal, 52 ans, ou Sharon Stone, 50 ans… préférez un homme plus jeune que vous …

Option 2 : Avec un homme d’expérience, vous apprécierez le savoir-faire d’un partenaire qui connaît les femmes et qui se montre plus attentif à leur plaisir qu’au sein propre.

Idée reçue N°2 : Les femmes ont besoin d’être amoureuses, les hommes se comportent comme des bêtes …

Cliché ou réalité ? Les femmes seraient des romantiques, un peu fleur bleue, pendant que les hommes seraient tous des séducteurs avides de conquêtes.

La réponse :

Dans la réalité, les choses sont évidemment plus compliquées. La femme des années 60 n’a rien à voir avec les héroïnes d’aujourd’hui. Amazones des temps modernes, elles séduisent comme les mecs. Exemple de ce type de séductrice : Sharon Stone dans Basic Instinct ou Kim Cattrall, qui joue le rôle de Samantha Jones, la quarantaine délurée et assumée dans la série culte Sex & The City. Pas sûr qu’on puisse parler de progrès…

C’est prouvé scientifiquement !

Des chercheurs ont prouvé que la sexualité de l’homme est spatiale (excitation par la vue, l’ouïe, l’odeur) alors que la sexualité de la femme est temporelle et repose sur l’affectif.

Idée reçue N°3 : le sexe est un bon déstressant

Lui : « chéri, tu viens me rejoindre ».

Elle : « non, j’ai la migraine ».

La réponse : VRAI ET FAUX

Pour lui : Il fait l’amour pour décompresser, se déstresser.

Lorsqu’on fait l’amour, le cerveau libère des substances du plaisir : les endorphines, (des molécules antidouleur naturelles provoquant un état de bien-être) et l’ocytocine (favorisant la baisse de la tension artérielle et l’apparition d’un rythme cardiaque lent et régulier). Comme un euphorisant, ces « drogues du plaisir » vont agir comme un baume apaisant pour le cerveau …

Pour elle : même si le cerveau féminin est aussi sensible que le cerveau masculin à ces substances, la femme a besoin d’être en condition pour avoir envie de faire l’amour. Elle a besoin de se sentir belle, d’être au top de sa forme. Après une journée de boulot difficile, la fatigue des enfants et les tracas quotidiens, elle ne se sentira pas forcément dans l’humeur à faire des câlins …

Idée reçue N°4 : tout acte sexuel finit par un orgasme

La réponse : VRAI ET FAUX

Pour des raisons mécaniques, l’acte sexuel est très différent chez l’homme et la femme.

Pour lui : l’orgasme est atteint au moment de l’éjaculation.

Pour elle : le déclenchement de l’orgasme chez la femme n’est pas systématique. Certaines femmes disent par ailleurs n’avoir connu que tardivement l’orgasme. C’est le cas de Sabine, 35 ans « pendant des années, on me parlait de l’orgasme comme d’un truc génial. Moi, j’étais sur la réserve… J’ai compris de quoi ils parlaient lorsque j’ai connu mon premier orgasme, une révélation !!! »  Les préliminaires sont nécessaires, et l’orgasme pas systématique.

Le truc en plus ?

Des scientifiques ont montré qu’une femme ayant éprouvé un orgasme clitoridien pendant les préliminaires éprouve un orgasme par pénétration en deux fois moins de temps (huit minutes en moyenne). Voilà une bonne nouvelle !

Idée reçue N°5 : les hommes sont nuls en préliminaires

Sarah, 45 ans témoigne : « j’aimerais que mon mari soit plus doux, qu’il prenne son temps… Moi pour être en condition, j’ai besoin d’être câlinée assez longtemps. Je ne sais pas comment le lui expliquer. »

La réponse : VRAI ET FAUX !

Certains, très (trop ?) pressés d’en arriver au fait, ont tendance à zapper les préliminaires. Pour ceux qui auraient besoin d’un cours de rattrapage, lisez attentivement notre petit guide à l’usage de ces messieurs pour devenir incollables et faire plaisir à leur partenaires.

Caresses, mode d’emploi …

Au menu, des préliminaires : des caresses légères et voluptueuses. Effectuées sur tout le corps, pas seulement sur les zones dites érogènes, attardez-vous sur le dos, les jambes, les bras, les épaules, le visage …

Puis, les gestes se dirigeront vers les zones érogènes de façon à faire monter la température, et l’excitation.

Les zones érogènes ?

Chez LUI :

  • La poitrine.
  • Les lèvres, le visage.
  • Le dos et les épaules.
  • Les fesses.

Chez ELLE :

  • Le visage, pensez à la bouche et aux lobes d’oreilles.
  • Le cou et la nuque.
  • Les fesses.
  • Les seins, en particulier les mamelons.